À PROPOS DE VILIANO TARABELLA
BIOGRAPHIE
Viliano Tarabella est né en 1937 à Giustagnana, petit hameau de carriers situé sur la montagne de Seravezza en Toscane (Italie), en face de « L’ Altissimo » où Michel-Ange choisissait son marbre pour sa pureté. De ses origines, il conservera un profond attachement qui seront toujours pour lui le point de gravité et de sensibilité de son sang toscan comme il aimait le dire.
Il apprend très jeune les techniques de travail du marbre en commençant son apprentissage en 1950 dans l’atelier de sculpture de Garibaldo Alessandrini, l’un des plus réputés de l’époque, près de Pietrasanta.
A seulement vingt ans, il arrive à Paris, s’installe et travaille dans la fameuse « Ruche », lieu foisonnant de création artistique. Il rencontre le sculpteur « Jean Arp » avec lequel il entame une collaboration en tant que praticien qui ne termine qu’à la disparition de l’artiste et il débute son œuvre personnelle. C’est ainsi que Tarabella s’interrogera sur l’essentiel de la sculpture comme organisme et par conséquent sur l’essence de sa forme l’emmenant dans le vif des débats sur la sculpture contemporaine.
Dès 1965, il participe à de nombreux salons et prépare sa première exposition personnelle à la Galerie Kriegel de Paris. Il participe à des expositions de groupe en France, Italie, Belgique, Suisse et Allemagne. Il réalise d’autres expositions personnelles, à Bruxelles (Belgique) en 1975, à la FIAC au Grand Palais de Paris en 1981, à Carcassonne en 1990 et Biot en 1991 (France) ainsi qu’à Bad Kissingen (Allemagne) en 1992 et à Florence (Italie) en 1998. En 1985, le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris acquiert trois de ses œuvres. A partir de cette même année et jusqu’en 1996, Viliano Tarabella réalise le trophée pour les Victoires de la Musique (concours musical français). Il reçoit, en 1991, le prix de la Fondation Florence Gould (prix international d’art contemporain de Monte-Carlo).
Viliano Tarabella partage sa vie et son travail entre Paris à la « Ruche » et la Versilia dans l’atelier d’art contemporain « Giorgio Angeli » où il y réalise ses œuvres de grande dimension et des sculptures monumentales destinées à des lieux publics en France et à l’étranger comme « Camille » un hommage qu’il rend à l’artiste « Camille Claudel » pour le lycée d’art de Vauréal (France) en 2009, « Le cri » Musée Kawada-Cho au Japon en 1996 et en 2002 « La Fontaine du Dialogue » placée dans la ville de La Spezia.
La production de sculptures en bronze, qu’il réalise dans les fonderies de Pietrasanta et Bologne est riche et importante.
Viliano Tarabella décède en 2003. La ville de Pietrasanta en Toscane (Italie) organise avec l’épouse et les filles de l’artiste une rétrospective sur son œuvre : « Un sculpteur de la Versilia, un artiste parisien : Genèse-Genesi » en 2009. Les Galeries Martel Greiner et Jean-Louis Danant organisent une exposition « Hommage à Viliano Tarabella, sculpteur de La Ruche en 2010 ».
Les œuvres de l’artiste sculpteur se trouvent dans des collections privées et des musées.
