L'ŒUVRE DE VILIANO TARABELLA
L’essentiel du travail de Tarabella est orienté vers une étude constante et obstinée des formes de la nature : la naissance et le développement de la vie végétale et animale qu’il transpose dans des volumes à la fois purs et sensuels dans lesquels il n’y a jamais rien de trop ni de gratuit.
Sa recherche soutenue et permanente de la perfection l’amène à une vision de synthèse : il réinvente la nature dans son essence. La dynamique et l’harmonie de ses formes retrouvent la dimension spirituelle qui relie l’homme à l’ensemble de l’univers ; elles touchent à l’essence derrière l’apparence, elles sont animées d’une force intérieure.
Pierre Cabane écrit : « L’œuvre de Viliano Tarabella est d’abord une opération de vie. »
Michel Eyriey écrit : « L’inspiration de Tarabella se dirige vers la sensualité des formes pleines, la rondeur des volumes où joue une lumière quelquefois ardente, quelquefois voilée qui tantôt souligne, tantôt estompe, se disperse, converge à nouveau, aidée en cela par le choix des matériaux : douceur profonde du marbre, flamboiement du bronze, calme ou vivacité, modulés au gré de l’artiste. Tarabella saisit pour nous le langage de la nature, nous restitue sa perfection, son invention, son imagination débordante. »
Pier Carlo Santini écrit : « Les sculptures de Tarabella reflètent les moments cruciaux du devenir, les infinis actes fatals et éternels pour lesquels la vie se transmet. »
Massimo Bertozzi écrit : « La sculpture de Tarabella se base sur l’impact spatial, plein et total, de ses volumes, qui même réduits à l’essentiel, imposent leur présence formidable. »
Viliano Tarabella a une grande connaissance du marbre, son perfectionnisme technique, son aptitude à effectuer « la taille directe », son respect de la vie secrète de ce matériau lui permettent de donner une dimension spirituelle à ses œuvres. Il aimait dire que le marbre l’avait façonné, qu’il était fait de cette matière noble qui est l’essence même des montagnes apuanes. « Le marbre est pour moi une éternelle source d’inspiration qui stimule mes sens et ma pensée, une matière de prédilection pour la création de mes œuvres qui tendent à exprimer la vie dans toute sa force et sous ses formes diverses. »
André Parinaud écrit : « Tarabella symbolise cette quête de la beauté qui, au-delà de la connaissance, de la technologie, des vérités objectives, s’impose comme la véritable réponse à la curiosité d’être. Toute son œuvre est un appel pour se ressourcer à la nature des choses. Nous dégustons, sur le vif, les mystères de la vie dans leurs apparitions. Le ciseau de Tarabella est une baguette magique qui immobilise le tumulte des énergies, à l’instant sacré où l’essence saisit la substance. »
